Idenfication des animaux de compagnie : un acte de protection et de respect du bien-être animal

L’identification permet d’officialiser le lien entre l’animal et son maître, et ainsi, de le protéger. Le principe est d’attribuer un numéro unique à chaque animal et de l’enregistrer dans un fichier national avec les coordonnées de son propriétaire. Pour les animaux de compagnie, un des risques majeurs préjudiciables à leur bien-être est de se perdre dans la nature ou d’être abandonné, car ces animaux ne sont plus adaptés pour vivre à l’état sauvage. Un animal identifié retrouve ses maîtres dans 90% des cas, contre 15 % s’il ne l’est pas.

Lorsqu’un animal errant n’est pas identifié, il est placé en fourrière. Il n’y reste généralement que le temps légal de huit jours ouvrés. Ensuite, il est placé dans une association de protection animale pour être proposé à l’adoption. Si aucune association n’est en capacité d’accueillir l’animal, alors, il doit être euthanasié. 

L’identification d’un animal doit être réalisée avant 4 mois pour un chien et 7 mois pour un chat ou un furet. Quel que soit l’âge de l’animal, il doit être identifié avant toute cession. Le vétérinaire implante sous la peau de l’animal une puce de quelques mm contenant un code unique. Cette puce est lisible grâce à un lecteur spécifique dont disposent la fourrière, les gendarmes, les vétérinaires et certaines associations de protection animale. Mais seul un vétérinaire est habilité à poser une puce électronique. À l’issue de l’identification, une carte officielle d’identification est délivrée par l’I-CAD.

Enfin, l’identification est obligatoire pu voyager avec un animal, en plus d’un passeport pour animaux délivré par le vétérinaire, et qui atteste que les vaccinations de l’animal sont à jour.