L’État organise la concertation préalable prévue par la loi sur son projet de prison à Noiseau

L’État organise une concertation préalable sur le projet de prison à Noiseau du 9 janvier au 17 février. L'occasion pour la population de s'exprimer sur le sujet.

Publié le

Concertation préalable 

Première étape du projet de prison à Noiseau, l’État, conformément à ce que prévoit le code de l’Environnement, organise une concertation préalable qui va enfin permettre d’avoir quelques indications sur ce qui est envisagé par le ministère de la Justice.

Jusqu’au 17 février, vous pourrez consulter le dossier de concertation et / ou déposer une contribution

Informations, réunions publiques, ateliers vont permettre aux habitants de s’informer, mais surtout de se prononcer sur le sujet, comme l’a fait récemment le Maire, Marie-Carole Ciuntu, au nom de la ville.

Sucy dit non à la prison 

Présente depuis le début du combat aux côtés de Noiseau pour s’élever contre le projet de prison, Marie-Carole Ciuntu a reçu, peu avant Noël, les deux garants désignés par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) organisme indépendant chargé de veiller au bon déroulement de la concertation préalable. Car même si l’État poursuit l’idée d’implanter un établissement pénitentiaire à Noiseau, rien n’est définitivement joué. « Des étapes obligatoires de concertation nous permettent de faire entendre la voix des élus et des habitants, insiste Marie-Carole Ciuntu, il n’est pas question de renoncer à cette possibilité ». Surtout que le site choisi par l’État, les anciens terrains de France Telecom à Noiseau, est loin d’avoir toutes les qualités que l’on pourrait attendre pour un projet de ce type : « les terrains sont des espaces naturels dont tout le monde s’accorde à dire qu’il faut désormais les préserver et il existe de lourdes problématiques de transports sur lesquelles l’État ne semble pas s’être penché, insiste le maire de Sucy. Notre position est claire, et elle est la même qu’à Noiseau : c’est non ! » La Ville ne manquera pas de confirmer par écrit de façon officielle et argumentée sa position.

 

Pour toute question, vous pouvez contacter les garants :

Commission Nationale du Débat Public (CNDP)

À l’attention de Mme Dominique Ganiage ou M. Jean-Luc Renaud

244 boulevard Saint-Germain 75 007 Paris / ganiage-renaud@garant-cndp.fr